Programme de formation pour renforcer la réponse institutionnelle contre la violence basée sur le genre
Programme de formation pour renforcer la réponse institutionnelle contre la violence basée sur le genre

Un programme de formation destiné aux officiers traitant des cas de violence basée sur le genre (VBG) a été lancé ce matin à l’Atal Bihari Vajpayee Institute of Public Service and Innovation par la ministre de l’Égalité des genres et du Bien-être de la famille, Mme Marie Arianne Navarre-Marie, en présence du ministre de la Fonction publique et des Réformes administratives, M. Lutchmanah Pentiah.
L’objectif du programme est de renforcer les compétences des officiers travaillant au sein des Family Support Services (FSS) afin de mieux gérer les cas de violence domestique. Dans le cadre de cette initiative, les officiers sont informés du cadre juridique en vigueur ainsi que des actions à entreprendre lorsqu’une victime se présente au FSS.
Dans son allocution, la ministre Navarre-Marie a souligné que le programme vise à consolider les réponses institutionnelles et à promouvoir une approche davantage centrée sur les survivantes. La VBG n’est pas seulement un problème social, mais une préoccupation nationale aux implications politiques, économiques et sécuritaires, a-t-elle affirmé.
La ministre a rappelé que d’importantes réformes ont été entreprises par le gouvernement, notamment l’abrogation de l’Article 242 du Code pénal et la restructuration des Family Support Services en 12 guichets uniques entièrement opérationnels depuis le 1er août 2025. Ces centres fournissent des services intégrés et coordonnés englobant la protection de l’enfance, le soutien psychosocial, l’assistance au bien-être familial et l’orientation juridique. Elle a précisé que la réussite de ces réformes repose sur le professionnalisme, l’empathie et la discrétion de ceux qui travaillent en première ligne.
Insistant sur l’importance de la prévention, de l’éducation du public et de la transformation des normes sociales néfastes, la ministre Navarre-Marie a mis en avant la responsabilité collective du gouvernement, de la société civile, des communautés et des citoyens.
Pour la période de novembre 2024 à ce jour, 4 127 cas de violence domestique ont été signalés à la police, démontrant l’urgence d’une action nationale soutenue. À l’approche de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, célébrée le 25 novembre, la ministre a souligné la nécessité d’un engagement national continu afin qu’aucune victime ne soit laissée pour compte et que la sécurité, la dignité et l’égalité soient garanties pour toutes.
Pour sa part, le ministre Pentiah a souligné que la persistance de la VBG continue de fragiliser les familles et la cohésion sociale, malgré les avancées significatives en matière d’égalité des genres dans la fonction publique. Selon lui, plus de 60 % des agents du secteur public sont désormais des femmes, reflétant une évolution vers une meilleure représentation et un leadership accru.
M. Pentiah a également indiqué que des modules sur l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes seront intégrés au programme de formation de l’Institute for Public Service and Innovation.
La formation est assurée par des membres du FSS, des représentants du Bureau du Directeur des Poursuites Publiques, ainsi que des officiers du ministère maîtrisant le Domestic Violence Information System et les applications de soutien utilisées dans la gestion des cas.
Author l La Rédaction
